Babylon Babies

J’ai peut-être eu tort de ne pas commencer par les livres précédents celui-ci mais je n’ai pas vraiment choisi, je me suis laissée porter par mon inspiration ! Et bien, elle n’était pas vraiment en forme ce jour là, certains ont peut-être aimé, au point même d’en faire un film (faudra que je le vois, ça ne peut être que mieux ou alors c’est une vrai catastrophe) mais moi, je ne suis pas convaincue.

Pour moi, l’histoire pourrait tenir dans 2 fois moins de pages tant il y a de descriptions et d’informations données qui me semblent totalement superflues et parasitent l’histoire, connaître le pedigree détaillé des personnages secondaires, utiliser à outrance un langage tirer de l’informatique, citer les marques du matériel utilisé n’apporte rien, on se demande juste si le sponsoring est officiel…

Une bonne partie du récit se dilue dans les délires oniriques de la schizophrénie du principal personnage féminin et le reste perd de son intensité dans la logorrhée de l’auteur !

Il est rare que je n’aime pas un livre et là, honnêtement, bof, le sujet me plaît, c’est juste que j’aurais aimé un récit plus condensé et centré sur l’essentiel, je n’ai jamais autant lu en diagonale entre 2 passages qui m’apportent quelque chose sur l’histoire.

Un petit résumé chopé sur le net:

en 2013, le monde est en flammes, rongé par les nationalismes, les apprentis sorciers, les marchands d'armes, les nouvelles guerres, les mafias, les sectes... Le mercenaire érudit Hugo Cornelius Toorop doit convoyer à Montréal une jeune fille, Marie Zorn. Pour cet aventurier qui a survécu à la guerre de Bosnie, la mission paraît simple. Il ignore cependant que le corps de Marie Zorn est une arme biologique puissante et que la jeune fille est schizophrène.

L'avenir de l'humanité se joue-t-il sur les rives du Saint-Laurent ou au cœur des "schizomachines", des intelligences artificielles capables de se connecter sur l'ADN, et qui pourraient bien avoir conscience de leur propre existence ?